Les low-tech dont nous aurions vraiment envie

Cet article reprend et développe les idées du défi n°13 “Relier numérique et low-tech” de l’Agenda pour un futur numérique et écologique, publié prochainement par la Fing, et largement rédigé par Renaud Francou, dans le cadre de son programme Transitions² .

Les solutions techniques low-tech (ou basse technologie) se sont développées en opposition aux solutions high-tech (ou technologie de pointe) dès les années 70 dans une optique écologique et éconologique (c’est-à-dire à la fois soucieuse de l’environnement et rentable économiquement). L’objectif était alors de proposer des solutions durables, moins gourmandes en énergie et en matériaux, possiblement réparables, réutilisables et/ou recyclables, mais également de travailler sur la baisse de la demande. Plus récemment, dans son ouvrage “L’âge des low-tech : vers une civilisation techniquement soutenable” publié en 2014, l’ingénieur Philippe Bihouix a listé les 7 principes des basses technologies : 1) remettre en cause les besoins ; 2) concevoir et produire vraiment durable ; 3) orienter le savoir vers l’économie des ressources ; 4) rechercher l’équilibre entre performance et convivialité ; 5) relocaliser sans perdre les bons effets d’échelle ; 6) démachiniser les services ; et 7) savoir rester modeste.

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