7. Pour la réparabilité des dispositifs numériques

Présentation

  • Coalition en projet
  • Besoin de coporteurs du côté de l’offre, la commande, les usages

Accroissement des émissions, épuisement des ressources, gaspillage, obsolescences, inégalités d’accès : le numérique n’a rien de virtuel.

La fabrication des équipements nécessite de grande quantité de matières premières non-renouvelables, dont l’extraction et la transformation en composants électroniques génèrent l’essentiel des impacts environnementaux du numérique. Dans un modèle économique centré sur la vente de produits, difficile de freiner le renouvellement des équipements, dont le marketing sait vanter la moindre avancée technologique, sans toujours prendre en compte le coût écologique. Bien souvent, le cycle de vie et de de mort de ces produits voués à l’obsolescence n’est pas assez pensé, si bien que les produits et équipements numériques sont aussi vecteurs de déséquilibres mondiaux (déchets électroniques en Afrique par exemple).

Pour les objets comme les services numériques, ce peut être la double peine : alors même que des efforts sont fait pour allonger le cycle de vie des équipements, les pièces détachées ne sont parfois plus disponibles. Sur les services, si les normes, standards, et logiciels ne sont pas documentés ni pérennes, la forte dépendance des logiciels aux systèmes d’exploitation d’acteurs dominants affaiblit les acteurs de l’innovation ouverte.

Comment renforcer l’exigence des commanditaires pour rallonger les cycles de vie des objets et services numériques ? Et dépasser la question du recyclable pour s’inscrire dans “l’upcyclable” (évolutivité) et le bricolable.

Impacts en 2022

  • La conception de dispositifs réparables, ouverts est soutenue, une filière industrielle se développe et crée des emplois…
  • L’économie de la fonctionnalité (la location plutôt que l’achat, les usages partagés) trouve des applications plus nombreuses dans le domaine numérique : de nouveaux services émergent

Leviers

  • L’information (médias, communication interne aux entreprises, formations, enseignement) nourrit la conscience écologique des citoyen·ne·s.
  • Éduquer et informer sur les coûts du numérique pour déconstruire le mythe d’un numérique dématérialisé
  • Développer la responsabilité sociale des entreprises sur la matérialité du numérique et de ses potentiels effets rebonds
  • Construire les modèles économiques qui permettent de soutenir les modes de production distribués et open source
  • Des nouvelles régulations publiques pour la recyclabilité, l’évolutivité et la bricolabilité des objets et services numériques (normes, standards, critères d’achat public, critères d’investissements)
  • Capacité de mise en réseau et en relation, de partage d’informations (notamment cartographiques), mais aussi par le développement des biens communs informationnel

Modalités

A définir par la coalition.

Acteurs à associer (offre, commande, usages)

  • Commande : investisseurs publics et privés
  • Offre : fab-labs et tiers lieux, éditeurs de logiciels, fournisseurs de services, équipementiers, acteurs de l’industrie, entreprises et startups qui font de la réparabilité leur proposition de valeur (Backmarket, recommerce, Commown, TeleCoop )
  • Usages : réseaux nationaux (France Tiers Lieux, Réseau Français des FabLabs, Institut du numérique responsableGreenIT, Fédération française du ré-emploi rcube), associations de consommateurs et de l’information de consommateurs (UFC Que Choisir, Open Product Facts), association HOP (Halte à l’obsolescence programmée), réseaux open source, Right to Repair

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