15. Une identité numérique fiable mais n’impliquant pas une base centralisée de données

Présentation

  • coalition en projet 
  • besoin de définir davantage les impacts et leviers
  • besoin d’un portage du côté de la commande, de l’offre et des usages

Le droit européen invite ses pays membres à se doter de dispositifs numériques d’identification, en particulier la CNIe (carte nationale d’identité électronique). En France, plusieurs initiatives coexistent notamment : la CNIe, l’application d’authentification sécurisée par reconnaissance faciale Alicem, le service d’authentification France Connect. Cet agenda est mis en oeuvre par un programme interministériel et associe des fournisseurs de services publics et privés.

Ces récentes avancées, si elles présentent un potentiel technologique et industriel incontestable, peuvent avoir un impact négatif sur la confiance citoyenne et introduire des représentations collectives de l’identité très déterminées. Quelques exemples de points de tension :

  • si la CNIe entend devenir un titre d’identité pour des usages régaliens, privés, professionnels, on court le risque d’un décloisonnement indésirable des identités et de rendre la CNIe obligatoire de fait, avec des fichiers centralisés ;
  • le recours à la reconnaissance faciale dans des dispositifs publics pourrait avoir tendance à se banaliser, ce qui n’est jamais réjouissant pour les libertés numériques ;
  • la courante confusion entre identité, identification et authentification tend à simplifier la notion même d’identité, qui est multiple, dynamique et profondément subjective.

Les débats sur l’identité numérique sont complexes à mener, car ils tendent souvent vers une affirmation à sens unique – “ce qui nous est proposé n’est pas souhaitable” – alors même que nous aurions besoin de dessiner de nouveaux chemins pour bifurquer vers des alternatives souhaitables.

Cette coalition en projet entend justement mieux définir, donner à voir, identifier ce qui est de l’ordre des identités numériques souhaitables pour renverser ce paradigme et construire des principes directeurs avec des acteurs de l’offre (fournisseurs d’identité publics et privés), de la commande (structures publiques) et des usages (associations notamment).

Impacts en 2022

À définir par la coalition

Leviers

À définir par la coalition

Modalités

À définir par la coalition

Acteurs à associer (offre, commande, usages)

À définir par la coalition

S’engager dans cette coalition, cela peut vouloir dire… :

  • Au démarrage, définir les contours de cette coalitions et clarifier le passage du « non souhaitable au souhaitable »
  • Ensuite, l’idée est de partager des pratiques que l’on considère de l’ordre du « souhaitable », les tester, et les soutenir dans la construction des services numériques mobilisant les identités

Rendez-vous pour avancer

Un temps de réflexion pour définir les champs d’action et d’exploration de la coalition : au prochain RESET Day le 7 juillet ?

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